Fêtée le 21 mai, le 23 juin et le 26 août.
D'après la tradition, l'icône de la Mère de Dieu de Vladimir fut peinte par le saint apôtre et évangéliste Luc tandis que la Mère de Dieu était encore de ce monde. Elle fut peinte sur une planche de la table sur laquelle le Seigneur Jésus-Christ, Marie et Joseph prenaient leurs repas. Pour satisfaire au désir des premiers chrétiens, le saint Apôtre représenta au pinceau le visage de la Mère de Dieu avec le petit enfant dans les bras.
Dans la première moitié du Veme siècle, elle fut transférée de Jérusalem à Constantinople, et au XIIeme siècle, elle fut envoyée en don au grand prince Iouriï Vladimirovitch Dolgoroukiï et déposée au monastère des Vierges de Vychgorod. Puis, en 1155, sous le prince André Iourévitch, des miracles commencèrent à s'accomplir
jusqu'au 18 juin où, dans la nuit, la Mère céleste lui apparut lui demandant de faire batîr, là où il était, une église et un monastère dédié à sa Nativité. Dans ce lieu qu'il appela "Bien Aimé de Dieu"("Bogolioubovo"), le prince André déposa l'icône dans l'une de ces églises. Puis le 21 septembre 1160, la sainte icône fut transférée à Vladimir, d'où son nom.
A six reprises, la Mère de Dieu sauva Moscou et, en même temps, toute la Terre russe de l'invasion tatare.
L'Eglise orthodoxe a institué trois fêtes, dont la plus solennelle, celle du 26 août. Celle du 23 juin le fut en reconnaissance de la délivrance de Moscou de l'invasion de Khan Akhmat, en 1480 ; celle du 21 mai, commémorant son retour à la maison du métropolite Varlaam en 1514 et en reconnaissance de la délivrance de Moscou, en 1521, du kahn de Crimée Maxmet-Guiréï.