Sainte Philomène
Taille (l x L)295mm x 350mm

SAINTE PHILOMENE

Création Fêtée le 13 août Très peu nous est connu de la vie de Sainte Philomène avant la découverte, dans les catacombes de Priscillia à Rome le 25 mai 1802, de sa tombe, en trois blocs de pierre, sur lesquels était inscrit en plomb rouge : « Paxte cum Filomena », soit « La paix soit avec toi, Philomène » et entouré par des symboles chrétiens : une palme, trois flèches, une fleur et une ancre. Ces ossements furent identifiés comme étant ceux d’une jeune fille de 13 à 15 ans. Ce que nous savons aujourd’hui d’elle est venu de la révélation qu’elle-même fit à la Vénérée Mère Maria Luisa de Jésus le 3 août 1833,alors qu’elle priait devant sa statue. Celle-ci lui dévoila : « Je suis fille d’un roi grec. Mes parents n’ayant pas d’enfant, ils offrirent des sacrifices aux faux dieux. Un docteur chrétien de Rome les invita à se faire baptiser, devenir chrétiens et Dieu les récompenserait avec une progéniture. Ils entrèrent ainsi dans la religion catholique. Un an plus tard, je suis née et on m’appela Philomène. Elevée chrétiennement, j’ai fait ma première communion à l’âge de 5 ans, fait un vœu de virginité à Dieu à l’âge de onze ans. Alors que j’avais treize ans, l’empereur Dioclétien (2e siècle) déclara la guerre aux forces de mon père. Celui-ci dut se rendre à Rome pour négocier la paix. Il désirait que ma mère et moi l’accompagnions. Lorsqu’on arriva à Rome, on trouva Dioclétien dans les bains. Me voyant, épris de ma beauté, il promit la paix à condition de pouvoir me prendre en mariage. Mes parents me supplièrent : « Pitié pour ton père, ta mère, ton pays ». Je répondis : « Mon père est Dieu et mon pays c’est le Ciel ». L’ayant appris, Dioclétien déclara : « Si tu ne veux pas mon amour, tu ressentiras mon pouvoir ! ». Je fus enchaînée et mise en prison, au pain et à l’eau. Après trente sept jours , la Sainte Vierge m’apparut et me dit : « Mon enfant choisi, tu devras rester en prison trois autres jours, ensuite tu vas souffrir différentes épreuves. L’archange Gabriel et ton ange gardien vont t’aider et tu seras victorieuse ». Le quarantième jour, on m’ôta mes vêtements et je fus fouettée. Couverte de plaies, je fus remise en prison pour mourir. Je fus visitée par deux anges et Dieu prit soin de moi le soir même. L’empereur renouvelant sa proposition, et moi, persistant dans mon refus, il ordonna de me lancer des flèches. Lorsqu’il m’attacha, je tombais en extase ; les flèches n’atteignirent pas mon corps mais revinrent sur les archers, tuant plusieurs d’entre eux. Enragé, l’empereur ordonna de m’attacher une ancre autour du cou et de me noyer dans le fleuve du Tibre. Deux anges intervinrent et me libérèrent. Je fus ramenée sur terre. Le peuple témoignant d’un miracle, crièrent aux bourreaux : « Elle est libre ». Craignant un soulèvement, l’empereur me fit décapiter le vendredi 10 août à une heure de l’après-midi. » Le Saint Siège reconnut le droit de publication le 21 décembre 1883. Parmi les dévoués de cette sainte les plus mémorables sont : les papes Léon XII, Grégoire XVI, Pie IX, Saint Pie X, Léon XIII, la vénérée Pauline Jaricot, Saint Jean-Marie Vianney (Saint curé d’Ars), Sainte Madeleine Sophie Barat, Saint Pierre Chanel, Saint Pierre Eymard, la Vénérée Mère Luisa de Jésus (qui eut la révélation), le Bienheureux Bartholomé Longo.

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